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mai 2009

Le Baiser du Captain   

Captain Mercier, avec ses dix musiciens dont l'orgue Hammond, a fait ses débuts il y a 25 ans, au club Le Baiser Salé (entre autres), qui les programmait régulièrement.

Depuis, c'est une success-story ininterrompue, avec quatre albums, des tournées en France et dans le monde entier, et aussi quelques trophées. Et surtout, surtout, un énorme capital-sympathie.

Sous la direction de Jacques Mercier, infatigable et charismatique leader, Captain est composé de musiciens pros hors-pairs, tous eux-même leaders ailleurs et demandés ici et là ; et ceci impose de gérer toute une liste de remplaçants potentiels, car en pratique il est rare de pouvoir réunir les dix "titulaires".

En particulier l'orgue, détenu par Benoît Sourisse, est parfois confié à Franck Steckar ou à Gaël Cadoux.

Hommage reconnaissant et pérennité de l'enthousiasme, Captain se produit encore régulièrement, 2-3 fois par an, au Baiser, moments intenses et recherchés.
Lieu minuscule (l'un des plus petits clubs de Paris) qui alors accueille à guichet fermé le groupe mythique, dont les musiciens occupent une partie de l'espace des spectateurs, les quelques trois mètres carrés de la scène paraissant dérisoires par rapport aux quatre cuivres, deux chanteurs, et section rythmique incluant l'orgue Hammond.
Le répertoire : plutôt des titres anciens du groupe, hyper-consensuels, deux morceaux seulement du plus récent album.
Selon Jacques Mercier : "et maintenant, le morceau suivant est... remarquez, curieusement on dit -morceau-, mais soyez sans crainte, on va vous le jouer en entier !"


Une soirée d'exception :

la coulisse du trombone se déploie au dessus des deux "premiers rangs" de spectateurs
non visibles : le batteur (ce soir-là à droite Mathieu Gramoli) et le bassiste
à l'orgue (complètement à gauche) : Michael Lecoq (pour la première fois)




minuit et demi, scène et salle se confondent :
Jacques Mercier, monté sur une table,
associe de force l'auditoire à l'ambiance



(au passage : parcours un peu comparable pour un groupe Rythm'n'Blues inconditionnel de l'hommage à la mouvance Motown : DESKTOP, qui depuis des années et des années se produit un soir par mois au Baiser Salé ; à l'orgue : Slim Batteux ; neuf musiciens et chanteurs, recommandés chaudement aux amateurs)

Monaco again in Europe !   

- Hey, Tony, tu réalises que c'est la première fois que je te vois en tant que sideman ?
- Oui... et pour moi aussi c'est nouveau : c'est la première fois que je suis sideman !


Tony Monaco est aux cotés du guitariste Pat Martino pour quelques temps, et dans le cadre de cet assemblage ils ont donné une série de concerts dans quelques pays européens et en Afrique du Nord. A cette occasion, Tony venait en France pour la deuxième fois seulement !

Grande Bretagne, France, Autriche, Italie, Pays-Bas, Finlande, Danemark, et aussi Tunisie et Maroc ont été les étapes de ce tour qui a duré un peu plus d'un mois.

Le répertoire : une bonne moitié de compos de Pat Martino, deux titres de Sonny Rollins, un tube de Tony Monaco, et... l'incontournable "Sunny".

Soirée d'exception bien sûr, beaucoup trop courte, où Pat Martino fait avec conviction "du Pat Martino", et Tony Monaco prodigue son énergie de légende, étonnamment attentif à servir son leader. A leurs cotés, le batteur Louis Tsamous, efficace compagnon de la première heure de Tony.

Et hélas peu de temps pour la convivialité d'après-scène, car le lendemain concert en Tunisie, donc lever à 5 heures...

Tony, tu reviens quand ???



Et quelques images volées (issues d'un lot disparate, peut-être matière à un DVD un jour...) :

[cliquez sur la vignette ci-dessus / fonctionnement garanti avec Firefox]


(Pat Martino, guitariste bop d'immense popularité, et porteur d'un destin unique qui se raconte habituellement devant des mines incrédules, a été l'ami des organistes depuis toujours, par phases affectives successives ; ainsi, son oeuvre enregistrée avec orgue est notable, et son avant-dernière aventure auprès du Hammond, c'était il y a quelques années, avec Joey ; il en reste un CD).