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avril 2011

Du nouveau chez Hammond à la Musik-Messe 2011   

Les nouveaux Hammond SK1 et SK2 : Michel Devos, ingénieur du son et amateur confirmé de l'orgue Hammond, a fait une visite à l'expo européenne de 2011 à Francfort. Merci de nous faire partager sa découverte de la première présentation des petits derniers Hammond, ainsi que quelques clichés "en situation".

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mars 2011

PAPER PLANE [2]   

Il y a quelques mois, HammondandBuzz avait été séduit par le tempérament de Julian Getreau, et impressionné par les espoirs qu'on pouvait légitimement poser sur lui. Le 7 mars 2011, son (premier !) album Paper Plane prend sa place "dans les bacs". HammondandBuzz trouve là une occasion de faire meilleure connaissance avec cet (encore très jeune) organiste, en lui posant hors slogans des questions simples de musicien.

H&Buzz > - on ne choisit pas l'orgue sans raison, ne serait-ce que par hasard : qu'est-ce qui t'a orienté vers cet instrument, pourtant pas si facile que ça, lourd, cher, fragile, encombrant, alors qu'il est tellement plus consensuel et séduisant de s'approprier la guitare ou le sax  ?

Julian > - pour moi l’orgue ne se définit pas selon ces caractéristiques-là ! Le point fort le plus important, et celui qui me fait préférer l’orgue à un autre instrument, est une épée à double tranchant : le contrôle (et donc la responsabilité) sur le plus de paramètres possibles dans la musique. A savoir : la basse, l’accompagnement, les solos… autrement dit, l’orgue est connu pour ressembler à un orchestre entier, c’est donc une énorme responsabilité pour l’organiste de devoir agir comme si il était un orchestre de plusieurs musiciens ! Donc ce n’est ni lourd, ni cher, ni fragile ou encombrant à côté d’un orchestre complet !


H&Buzz > - le matos : quels orgues as-tu eu, as-tu, et voudrais-tu ? l'orgue vintage à roues, tu le vois encore incontournable, ou en voie d'extinction ?

Julian > - à mon avis l’orgue à roues phoniques est une institution du jazz et de la musique en général, il est aussi indispensable qu'irremplaçable ! Bien qu’il y ait de nombreux clones d’excellente qualité, comme le Clavia Nord C1 (que j’utilise aussi quand je n’ai pas la chance d’avoir un B3). J’espère un jour avoir mon propre B3 portable, avec quelques petites améliorations…


H&Buzz > - tout musicien a ses maîtres, même inaccessibles ; tu peux en citer quelques-uns, des organistes bien sûr, mais pas que ?

Julian > - mon maître ultime est Emmanuel Bex, c’est en assistant à un de ses concerts que j’ai décidé de faire de la musique mon métier, de même que de jouer de l’orgue ! J’aime beaucoup Thierry Eliez, Benoit Sourisse, Stefan Patry et bien sur Rhoda que j’ai eu le plaisir de rencontrer plusieurs fois ! Dans les non-organistes, je pense pêle-mêle à John Coltrane, Herbie Hancock, George Duke, Beyoncé, Bootsy Collins, Snoop Dog, D’angelo, Sting, Metallica…


H&Buzz > - tu joues (pour l'album et dans ton concept actuel) avec 3 autres garçons : comment les as-tu connu, qu'attends-tu d'eux, qu'avez-vous en commun ?

Julian > - j’ai rencontré Matteo et Jean-Philippe au Conservatoire, et Antoine bien plus tôt lors d’un stage de jazz où j’étais élève et lui professeur, à Toulon d’où je suis originaire ! J’attends d’eux avant tout de la personnalité, de l’imagination, de l’oreille et tout un tas d’autres choses ! Je suis extrêmement exigeant, mais ils sont toujours bien au-dessus de mes exigences ! Ce que nous avons en commun n’est pas le plus important, c’est plutôt ce que nous n’avons pas en commun que nous pouvons partager, échanger, communiquer !



quelques infos détaillées :
  • l'album se nomme Paper Plane, il est produit par l'association Keyboard Hero et Julian Getreau, en édition sous le label Must Record
  • il sort le 7 Mars dans toutes les FNACs de France, ainsi que les meilleures enseignes, la distribution est confiée à Spiral Music
  • les sessions d'enregistrement avaient eu lieu les 29 et 30 Mars 2010 au Studio des Gobelins, sur Hammond-B3, en compagnie de Jean-Philippe Gregoire -guitare, Matteo Pastorino -clarinette, et Antoine Banville -batterie


pour mieux connaître
Julian Getreau :

le site promo-com'
(avec un clip très réussi)
tvonzeweb

le souvenir-vidéo de
la soirée-lancement


(vidéo-réal. : HammondandCo)


concerts de lancement-distri :
21/03/2011 : Marseille / Cité de la Musique
13/04/2011 : Paris / Sunset
toutes infos :
HammondandCo

crédits-photos : successivement Madré, Florent Delaunay, Louise Oligny

janvier 2011

2010, un bon millésime ?   

2010 aura-t-elle été une bonne années pour l'orgue Hammond jazz sur scène ? Un coup d'oeil dans le rétro, pour l'Ile-de-France et alentours :

- les fortes pointures venues de "là-bas" :

Dr Lonnie Smith
en trio, au Festival Django Reinhardt (juin), sa précédente visite à Paris remontait à novembre 2009
[A]


Joey DeFrancesco
aux cotés de David Sanborn (juillet)
[B]



Larry Goldings
en trio, avec Peter Bernstein et Bill Stewart (septembre)
[C]



Tony Monaco
aux cotés de Pat Martino (novembre)
[B]




- et aussi la visite de :

Mel Davis
aux cotés de Ronnie Jordan (février)
[C]



Michel Bénébig
en trio (mars)
[C]




- le retour -si apprécié !- de :

Eddy Louiss
(mars) [B], (juin) [A], (novembre) [A]





- une soirée d'exception :

un plateau unique "3 orgues"
(septembre) [B]



réunissant en un concert Patrick Villanueva, Emmanuel Bex, Benoît Sourisse

- et les leaders en concert :

Emmanuel Bex, en duo/duel avec Laurent De Wilde (février) [C], avec Nico Morelli (mai) [C], dans le nouveau concept de Stéphane Huchard (avril, janvier 2011) [C], en trio BFG (décembre) [C], au St Denis Jazz Club (octobre, novembre) [B], et régulièrement en trio Open Gate [A/B]

Benoît Sourisse, en trio avec Louis Winsberg (mars) [C], en lancement du nouveau concept Imaginarium (novembre) [B], et toujours au sein de Captain' Mercier

et aussi, régulièrement, Patrick Villanueva, Philippe Petit, Stefan Patry ; et Rhoda Scott bien sûr

- la "jeune génération" :

Matthieu Marthouret, Rémi Jeannin, Michael Lecoq, Fred Dupont, Damien Argentieri, Oscar Marchioni

- et les "newcomers" :

Arnaud Vilquin, Julian Getreau, B'trio, Organ Crumble, So Leslie


que nous apportera 2011 ?

  • [A] = festival - grande salle
  • [B] = petite salle
  • [C] = club
(toutes photos : HammondandCo)

mars 2010

Un nouveau Jazz-Club !   

Des concerts tous les mois...
Une équipe exceptionnelle...
Rejoignez le Jazz-Club de Saint-Denis !



Merci du soutien que vous apporterez, et
bienvenue à ce petit dernier, longue vie et succès !

juillet 2009

de notre envoyé spécial...   



Zottegem est une petite ville paisible de quelques milliers d’habitants, située en Flandre orientale entre Gand et Bruxelles : à première vue, rien ne la prédisposait à la tenue du Hammond Jazz Festival qui s’est déroulé sur son territoire le 12 juillet dernier. Et quel festival ! Qu’on en juge, Dirk Van der Linden, Carlo d’Wys, Barbara Dennerlein et Rhoda Scott se partageaient l’affiche, avec en prime quelques invités prestigieux venus de France et d’Amérique, tels que Jimmy Molière (guitare), Dany Doriz (vibraphone) et Hilde van Hove (vocals). Les concerts avaient lieu sous un chapiteau ultra moderne ouvert sur 3 côtés et d’une superficie totale d’environ 2500 m², et installé dans le parc jouxtant le château d’Egmont, en plein centre ville.

Tout ce beau monde s’est retrouvé là à l’initiative de l’échevin de la culture qui, impressionné par une émission de télévision au Canada présentant simultanément 4 organistes [*], a décidé d’organiser une manifestation similaire dans sa ville. Excellente idée qui a permis de fêter dignement le 75eme anniversaire de l’orgue Hammond, dont la 1ere apparition sur la scène musicale date de 1934… !

Particulièrement impressionné par la qualité des prestations musicales, je vous parlerai en premier lieu du programme et ensuite des aspects techniques, étant chargé de la prise de son de l’événement.

Tout festival qui se respecte dispose d’un Master of Ceremony (MC) chargé de présenter les artistes et d’assurer la fluidité des transitions : ce délicat office fut rempli avec brio et humour par Dirk Van der Linden, organiste réputé et animateur du festival, qui a inauguré la soirée dès 19h à la tête de son trio composé également de Swa Mercelis (g) et Dirk Dergent (dms). Ces trois compères jouent ensemble depuis... très longtemps et c’est immédiatement audible : mise en place parfaite, connivence, coordination : ça swingue dur ! On a droit notamment à Back at the chicken shack, Georgia, I only have eyes for you, All blues... avec la participation inspirée de la chanteuse Hilde van Hove. Arrive alors l’invité Jimmy Molière, guitariste américain né à la Nouvelle-Orléans et qui s’intègre brillamment au trio en nous offrant deux standards allègrement enlevés : Fly me to the moon et Coming home baby de Herbie Mann. Énorme succès, ovation du public, électrisé par ces performances de très haute tenue où rôde constamment l’ombre du grand Jimmy.

Dirk Van der Linden quitte son Hammond XK-3/Leslie 3300 pour présenter l’organiste n°2 Carlo d’Wys. A la vue du set-up, on sent qu’on va entendre des choses inhabituelles : B3 (ou A100) tout noir, bardé de prises midi, d’écrans et de claviers auxiliaires et raccordé à une Leslie 147 également noire.
De fait, la première pièce, judicieusement nommée Something’s going on, nous plonge dans un autre univers, celui de Keith Emerson, d’Al Kooper, de Walter J. Frog. Le phrasé très particulier, haché, avec des sonorités très stridentes et des basses extrêmement présentes, agressives, montant presque jusqu’au bas medium, avec la distorsion caractéristique du bon vieux Dirty Hammond… Bref on bascule dans le domaine du pop-rock auquel je suis moins sensible, mais le public reste enthousiaste et gratifie Carlo d’applaudissements nourris : Spirit, Mister mister et Soul for E, clôturent cette prestation intéressante.
Il faut souligner l’extraordinaire versatilité du guitariste Swa Mercelis qui passe d’un style Kenny Burrell avec Dirk Van der Linden à l’esthétique Jimmy Hendrix ou Santana avec une aisance déconcertante, idem pour l’excellent batteur Dirk Dergent, aussi efficace sous cet éclairage différent.

Retour de Dirk Van der Linden pour présenter un autre invité surprise, le chanteur de variété Eddy Wally, venu faire une petite excursion dans le monde du jazz en duo avec Hilde van Hove. Très bel accompagnement du trio Van der Linden dans I left my heart in San Francisco.

Et voici qu’enfin Dirk nous annonce l’arrivée de Barbara Dennerlein, accompagnée de son batteur Marcel Gutschke. Très élégante et souriante, Barbara s’installe à l’un des deux tout nouveaux new B3 trônant sur scène à l’aspect futuriste et adresse quelques mots chaleureux au public ; le set démarre sur les chapeaux de roue avec des originaux de Barbara elle-même. Une fois n’est pas coutume, ces pièces ne sont pas un vague assemblage de riffs succincts, prétexte à des développements mécaniques souvent laborieux : nous avons affaire ici à de véritables compositions avec des thèmes mélodiques élaborés, des harmonies audacieuses et des rythmes inhabituels, sans parler des couleurs introduites dans le jeu. Défilent successivement Easy going, I797, Going home, Organ Boogy, Make it spicy et That’s me. Enthousiasmant : le public exulte et ovationne longuement Barbara.

Et voici enfin la 4eme organiste présentée par Dirk, Rhoda Scott accompagnée à la batterie par Félix Simtaine. Je connais Rhoda depuis au moins 35 ans et reste toujours sous le charme de son sourire, de sa bonne humeur, de son drive, de sa musicalité... cette fois encore le charme opère. En outre, c’est avec elle que j’ai réalisé ma première prise de son avec un B3, ça vous marque un homme… !
Programme habituel de standards jazz et autres, joués avec la fougue et la maestria habituelles avec une autre surprise à la clé : la participation du vibraphoniste Dany Doriz. Les sonorités du Hammond et du vibraphone s’associent à merveille : le côté percussif de l’un ressort bien sur les accords tenus de l’autre et, avec une virtuose du pédalier comme Rhoda, c’est évidemment… le pied ! Notons en particulier Misty et Take the A train. Le public composé de plusieurs centaines de personnes est chauffé à blanc et laisse éclater son enthousiasme à l’annonce par Dirk Van der Linden du point d’orgue (!) de la soirée, le duo Rhoda + Barbara accompagnées du batteur Marcel Gutschke… les 2 new B3 et leurs Leslie 760 crachent le feu sur Funkish : quelle ardeur, ces deux femmes maîtrisent totalement l’instrument et rivalisent d’inventivité, c’est véritablement enthousiasmant et le public hurle sa joie.

A l’issue de ce feu d’artifice, on s’apprête à reprendre pied dans la réalité, mais voici que Dirk et Rhoda nous annoncent un final éblouissant, les 4 organistes, accompagnés de Marcel Gutschke et de Dany Doriz, vont se produire ensemble sur la scène. Une série de 4/4 entre organistes et Dany Doriz, permettent à nouveau de recaler le style de chacun dans une autre pièce de Barbara, Yes or no, avec d’étourdissants solos de pédaliers. Une jam sur Let the good times roll, avec la participation du chanteur organisateur, Chris de Braeckeleer.

Au terme de cette journée hors du commun qui restera marquée d’une pierre blanche dans la mémoire des fans, on retiendra évidemment l’extraordinaire professionnalisme de Barbara et de Rhoda, chacune dans leur idiome particulier, mais encore l’excellente prestation et la polyvalence du trio Dirk Van der Linden qui a assuré avec brio la continuité de la journée.

En charge de l’enregistrement audio du festival, je suis arrivé sur site la veille pour constater que l’installation de Public Address occupait la scène depuis quelques temps, l’animation musicale s’étalant sur une période de plusieurs jours. Une bonne vingtaine de microphones quadrillant la scène, il eût été navrant d’installer en sus mes propres micros de prise de son et je décidai de trouver un compromis avec l’ingé-son du PA pour utiliser au moins une partie de son équipement. A priori, cette idée ne m’emballait guère : on connaît la spécificité d’une prise de son PA rapprochée, tenant compte des caractéristiques des haut parleurs et de la salle, ou de l’espace ouvert dans le cas présent, mais également du son direct des instruments sur scène, ce qui est la plupart du temps incompatible avec une prise de son destinée au CD, par exemple. Fort heureusement, nos approches ont paru très proches et la versatilité de la table de mixage Soundcraft VENUE II et l’excellente collaboration de la firme LucaSound a permis des ajustements qui ont abouti à un compromis de bonne qualité. A preuve, il ne subsistait guère de différence d’image entre le son ‘sortie vers le DAT’ et le ‘son des haut parleurs’, hormis bien sûr la signature sonore des HP. Une bonne séance de mastering apportera la touche finale à un travail que j’espère satisfaisant. Je profite de l’occasion pour saluer au passage l’ingé-son Rudy de la société LucaSound, homme plein de ressources.

En gros, j’ai récupéré un signal mixé mais avant toute correction d’égalisation, effets, compresseurs etc. En outre, l’architecture de la table a permis l’introduction de quelques micros d’ambiance bien disposés pour une meilleure aération du son enregistré ; de légères corrections sur les canaux entrants restaient possibles (+/- 2db) pour obtenir un matériau brut de très bonne qualité susceptible de se prêter correctement aux opérations de mastering.

Question microphones, nous avons utilisé exclusivement des électrodynamiques, ce qui est préférable en extérieur, mais aussi en raison de la densité et de la proximité des équipements électroniques (guitares, Leslies) .

Pour toutes les Leslies : 2 x SM 57 pour la trompe, 1 x DM 112 pour le rotor de basses.

Pour la batterie : 2 x Sennheiser 3000 pour cymbales, 1 x SM57 pour snare et 1 x DM112 pour la grosse caisse.

Injection directe pour les amplis de guitare + SM57.

SM57 pour les vocals et les micros d’annonce.

Micros d’ambiance dans le public et à proximité de la scène 2 x SM76 et SM53.

Le vibraphone a uniquement fait l’objet d’une prise par injection directe et l’absence d’un microphone de proximité se fait cruellement sentir au niveau des aiguës : ça pourra éventuellement se corriger au mastering, mais c’est dommage…

Les sorties Soundcraft + les 4 micros d’ambiance repassent par mon propre mixer pour un enregistrement 16 bits DAT SONY 2300.
Monitoring avec casque Sennheiser HD25.

Les haut parleurs du système PA sont des JB System QSC WhiteLine 8.
Les amplis de puissance sont également des QSC.
Les racks d’égalisation et d’effets sont principalement de DBX Systems

En guise de conclusion, voila un festival qui a largement rempli son contrat en présentant des artistes de tout premier plan dans une organisation sans faille. Le public très nombreux s’est montré particulièrement réceptif et on peut féliciter les organisateurs de ce très gros succès. Cerise sur le gâteau, l’entrée était totalement gratuite, hé oui…vous savez ce qu’il vous reste à faire l’an prochain.

Quelques souvenirs :

un extrait de chorus de Dirk Van der Linden :


Dirk VDL


le diva's summit - à gauche : Rhoda, à droite : Barbara :


Rhoda
Barbara


Les photos ci-dessus (c) sont de Frank Jacobs ( www.cityplan.be ) que nous remercions.

[*] le fameux concert de Toronto en 2006, managé par l'infatigable Paul Schaffer, une vidéo incontournable 4xB3 for The Cat.

NDLR : Michel Devos est ingénieur du son, il opère principalement sur le bénélux. Remarquable pour sa compétence et sa modestie, il a aujourd'hui une solide expérience de l'orgue Hammond.

février 2009

Joey : interessante diversification   

Joey Defrancesco est désormais co-patron de Diversi, firme qui assemble et distribue aux US l'orgue de conception italienne KeyB.

Bien sûr, à ce titre, à chaque concert il privilégie de se produire sur un orgue DLQ ou Diversi. Toutefois pour l'anecdote, à la lecture des compte-rendus récents, l'organisateur local a fait fournir un B3 vintage de back-line, comme à Chicago, Seattle, Vancouver.

Actuellement, lorsque Joey donne un concert à proximité géographique raisonnable de son domicile de Pennsylvanie, il vient en voiture... avec son propre orgue ! Il s'agit d'un KeyB duo customisé, au look magnifique. Il parait que le pédalier est étonnamment léger (est-ce le pédalier standard du constructeur ?).

Notez la parfaite finition de l'engin (pas un fil ne pend à l'arrière, c'est peu banal !), le banc rigoureusement assorti, la pédale d'expression simplissime ; et le bon goût de n'avoir pas annoncé la marque de façon criarde sur la face visible du public. Pas de Leslie, le système de diffusion sonore est la solution Motion Sound (mais pas dans sa déclinaison "spaciale" introduite il y a quelques mois, plus de nouvelles).

Philadelphie (USA) en trio - 13 déc. 2008



(infos sur publication des images en rubrique "qu'est-ce ?")

octobre 2008

de notre envoyé spécial à We Love Jazz   

We Love Jazz 2008, Castagnole, Italie.

Je vous écris quelques lignes sur ce stage/festival organisé par Alberto Marsico, car un tel travail mérite d’être applaudi.

Après 1100 kms d’une traite, je suis arrivé devant la magnifique demeure d’Alberto et sa famille, où tout était là pour accueillir les stagiaires et les musiciens, magnifique organisation, nombreuses salles de travail et de repos, nombreux instruments à disposition, tout était là pour une réussite parfaite de l’évènement.

Imaginez entrer dans une grande demeure accueilli par Joey Defrancesco, George Cables, Jesse Davis, Alberto et la charmante Daria ainsi que la mama, avec distribution du programme, des plans, des hôtels et autres lieux d’hébergement, même la restauration était organisée ….au poil !

Mais tout ceci n’est rien à coté de l’ambiance entre tous les musiciens présents, maîtres et élèves, et surtout du niveau exceptionnel des étudiants et de l’enseignement. J’ai personnellement appris énormément de choses avec tous ces musiciens, je dirais même presque autant des élèves que des enseignants.

Non seulement il y avait les classes le matin et le training l’après midi, mais chaque soir un des concerts du festival, et les après-concerts où, dans une autre salle, les élèves faisaient le bœuf jusqu’à pas d’heure, et tous les soirs, après les concerts, Joey, Jerry Weldon, Jesse Davis, Paul Bollenback, etc, venaient taper la jam avec les élèves en toute amitié, et cela c’était pour moi du jamais vu.

Je rêve de la même chose en France, car ce genre d’initiative est un tremplin fantastique pour les jeunes musiciens, et permet aussi de leur donner les directions à prendre pour progresser à très haut niveau en se frottant en toute amitié à des pointures qui ne demandent qu’à partager et à jouer.

J’ai découvert à Castagnole plus de 15 organistes dont le niveau ferait pâlir d’envie un grand nombre de clubs européens dédiés à l’Hammond, et je crois pouvoir dire sans me tromper que mon ami Alberto Marsico est pour beaucoup dans cette dynamique italienne, qu’on retrouve aussi au niveau des orgues d’Elvio Previati et son fameux KeyB duo, dont je vous reparlerai en détail bientôt.

Après en avoir beaucoup discuté avec les professeurs et les élèves, il semble bien que l’Italie ait été considérablement influencée par les USA en direct depuis plus de 50 ans, en ce qui concerne le jazz et en particulier l’orgue, ce qui serait une des raisons de la considérable pépinière de talents de haut niveau que j’ai pu voir et entendre, cela étant aussi valable pour les pianistes, batteurs et guitaristes ou contrebassistes présents là bas. Quel plaisir de jouer avec ces jeunes sans la moindre compétition et en toute amitié, à tel point que nous projetons de faire un après-stage en France en novembre, avec une dizaine de musiciens pour continuer le travail commencé là-bas en juin dernier.

Nous avons décidé à quelques-uns de travailler ensemble pour vérifier nos acquis et nous transmettre mutuellement de nouveaux «tips», ou approfondir entre nous ce que nous n’avons pas encore assimilé. Voilà un esprit de la musique qui conviendrait à la majorité des musiciens, désireux de progresser et d’échanger. La création d'un groupe de travail italo-germano-franco-etc... juste pour avancer dans la musique, est un véritable bonheur que nous devons à Alberto et à sa famille, qui a réellement fait un travail colossal qu’il convient de saluer à sa juste valeur.

Sachez enfin que le coût de la semaine pour tout cela (hors logement et nourriture, mais là aussi c’était des prix très bas) était de 350 euros, soit le prix de 6 ou 7 heures de cours en France, alors une dernière fois, merci à We Love Jazz, merci à Alberto et à Daria, pour l’accueil, l’organisation, la qualité des prestations, et la gentillesse remarquable dont tout le monde a fait preuve durant cette semaine que je ne suis pas près d’oublier.

Vous allez voir ici quelques photos et quelques vidéos de cet évènement qui, je l’espère, sera renouvelé en 2009, j’y serai et je ne saurais trop vous conseiller de venir y faire un tour, nous n’étions que 2 français, l’an prochain il me restera 3 places dans la voiture, pour un tir groupé de passionnés qui veulent avancer dans leur démarche musicale. Improvisation, harmonie, mise en place, jeu en groupe, amitié et partage sincère des informations.

Une dernière petite chose, mais vous vous en doutiez, il s’agit de jazz, toujours de jazz et encore de jazz, mais n’oublions pas que cette musique est la mère de toutes les musiques modernes du 20 ème et 21 ème en cours, et que sa connaissance plus approfondie peut aider tout musicien à progresser dans son propre style, car après tout, un accord de 13ème diminuée est tout aussi rock que jazz, tout est dans la manière de le placer.

Donc en conclusion, il reste à espérer qu’Alberto pourra renouveler l’expérience et obtiendra de nouveau les soutiens et subventions indispensables à la tenue d’une telle organisation, We Love Jazz mérite l'appui de tous, car avoir comme professeur et jammer avec Joey, George, Jesse, Jerry, et même la légende vivante qu’est Benny Golson, sans oublier Byron Landham, ou Buster Williams et Paul Bollenback, c’est un plaisir rare qu’un musicien, quel que soit son age, ne peut laisser passer.


Les souvenirs : l'Album-Photo

et puis aussi de la vidéo :

>> un Joey à télécharger : JoeyD
(clic gauche pour télécharger ! ) (mot de passe = "buzz")
(après rapatriement sur votre ordinateur, ce fichier est visualisable avec visionneuse "VLC" ou "Riva Player")

>> et un autre Joey à télécharger : Joey2
(clic gauche pour télécharger ! ) (mot de passe = "buzz")

>> et puis aussi : Jessie Davis
(actuellement en visualisation immédiate / accès libre, cliquez)

août 2008

A. Marsico on TV   

Un extrait d'une émission de TV italienne, sur la RAI, diffusée le 24 juillet 2008.
Il s'agit du TV Show scientifique SUPERQUARK, consacré ce jour-là à quelques explications sur l'orgue Hammond.
Invité de marque : Alberto MARSICO, rejoint sur la fin par son complice-batteur Gio ROSSI.



Alberto Marsico, Bruno Micheli, Gio Rossi = trio PIRANHA, plusieurs concerts en Suisse et en France en fin octobre 2008.

mai 2008

Francfort vaut bien une messe   

Messe annuelle incontournable de Francfort ("messe" en allemand = exposition), la manifestation rassemble les fabricants d'instruments de musique du monde entier.


HammondandBuzz vous propose 13 minutes de visite bien accompagnée, lors de la session qui a eu lieu du 12 au 15 mars 2008 (le web de la MuzikMesse).



Téléchargez la vidéo (21 Mo) en CLIQUANT ICI
(clic gauche pour télécharger ! ) (password = buzz) et visionnez-la chez vous...

Tout Sourisse par Benoît   

Benoît Sourisse est l'une des figures majeures de l'orgue Hammond Jazz français. Musicien (et enseignant) infatigable, son phrasé aussi méticuleux qu'ambitieux est bien reconnaissable. Personnage éclectique, si l'on considère aussi sa participation à la soul déchaînée du groupe Captain Mercier. Personnage novateur, si l'on retient ses engagements sur des terrains à défricher (comme par exemple l'alliance de l'orgue et de la guitare manouche, il y a quelques années). Et personnage atypique, par son fonctionnement en partenariat avec son complice de toujours, le batteur belge André Charlier.


En plein contexte des concerts du répertoire "Heritage", HammondandCo lui tend le micro.

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Tony Monaco en France   

Tony Monaco, encore peu familier avec l'Europe, est venu pour la première fois en France, du 13 au 17 mai 2008.

2008, mon orgue Hammond fête ses 70 ans !   

Claude habite la Belgique, et ce n'est pas un homme ordinaire pour les amateurs d'orgue Hammond : il possède un "AB" ! Et en ordre de marche... Il est modeste mais fier de cet instrument, et on le comprend ! Claude a accepté de raconter à HammondandBuzz sa part personnelle dans le parcours de cet instrument... maintenant septuagénaire.

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février 2008

Diversi / DLQ ?   

Le KeyB : qui-quoi-où ? HammondandBuzz met les choses à plat...

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Le toutinfos zenvrac   

Le concerto d'Emmanuel BEX
Après sa "création" initiale, à l'Europa Jazz Festival, Le Mans, le 14 avril 2007, le concerto "Esperanto Cantabile" a connu sa consécration parisienne le 20 janvier 2008 à la salle Gaveau.
Ambiance et remplissage plus que réussi de ce lieu vénérable ont apporté à ce concert le succès et la reconnaissance que son travail de mise en œuvre méritait.
Le concerto avait été enregistré, et diffusé en différé par France Musique au printemps 2007.
Cette fois-ci, c'est la seconde partie du concert, c'est-à-dire quelques titres de la formation Organsong d'Emmanuel Bex avec la chanteuse Monica Passos, ainsi que des impromptus avec Rhoda Scott, qui a été enregistrée puis diffusée quelques jours après par France Musique.
Il est prévu encore une interprétation du concerto à Caen le 24 mai 2008.



La "Messe" de Frankfort
Le plus important salon européen d'instruments de musique aura lieu du 12 au 15 mars 2008.
Parmi les centaines d'exposants, les orgues de Clavia, Hammond-Suzuki, Korg, KeyB, Roland... seront en démonstration.
Egalement rendez-vous de musiciens, la manifestation met à profit certaines présences "prestigieuses" pour contribuer à l'animation des stands.
HammondandBuzz illustrera le sujet dans son prochain numéro.
Le web du salon : MuzikMesse



Hammond Day à la Cité de la Musique
Journée exceptionnelle orgue Hammond, à la Cité de la Musique, Paris, le samedi 15 mars 2008.

L'après-midi :
  • 15H00 - projection films : Jimmy Smith, et le fameux document "Hammond/l'usine de Chicago"
  • 15H30 - conférence/débat/table ronde - animateur : Frank Bergerot
  • 17H30 - mini-concert : Emmanuel Bex, Rhoda Scott, Benoît Sourisse
La soirée :
  • 20H00 - concert exceptionnel "The Organ Summit", avec Joey DeFrancesco, Dr Lonnie Smith, Reuben Wilson
Le web du concert : The Organ Summit



Master-Class en Italie
Très exceptionnelle session résidentielle d'été d'une semaine complète, avec classes diverses, sous la conduite des plus grands noms : sax, piano, basse, trompette, guitare, batterie, et orgue (sessions animées par Joey DeFrancesco et Alberto Marsico).
Matin : travail de l'instrument ; après-midi : travail d'ensemble ; soirée : concert ; nuit : jam.

23 au 29 juin 2008 à Castagnole Piemonte - Italie / facilités d'hébergement et de restauration.

Toutes infos : WeLoveJazz2008

décembre 2007

30 minutes avec le XK-3c   



Le XK-3c Hammond-Suzuki, à peine sorti de production et arrivé en Europe.
Un tout premier exemplaire en mains à Amsterdam : description, essai, discussion.



la video complète (28'30" minutes, env. 43 Mo à télécharger sur votre disque dur) :
VIDEO DOWNLOAD
(clic gauche pour télécharger ! )
(pass = buzz)

l'audio-démo (7 minutes, du son, rien que du son) :
AUDIO DOWNLOAD
(clic gauche pour télécharger ! )