Inattendu concert, l'autre soir, Eddy Louiss après plus de quatre ans d'absence, dans une sorte de show-case privé sur invitation.

Somptueusement accompagné (Jean-Marie Ecay, le gascon - guitare, Jean-Michel Charbonnel, le normand - contrebasse, Francis Arnaud, le francilien - batterie), quel plaisir (et quel honneur aussi) de pouvoir écouter une heure du leader français de l'orgue-jazz depuis cinquante ans. Sur un B3 véritable, d'abord deux ou trois standards (tin tin deo, whisper not...), histoire d'évoquer son début de carrière boppeur, puis des compositions, aux intonations si reconnaissables.

Lieu a priori insolite pour le jazz, derrière la Madeleine, le Studio SFR (endroit plutôt labelisé pop-rock) n'a rien à envier : organisation sans faille, confort correct, scène largement dimensionnée, son et lumières irréprochables, vidéo suiveuse... plein à plus que craquer, au moins la moitié de l'assistance debout. Dans l'auditoire, quelques musiciens dont des organistes et pianistes.


Et la raison de ce concert ? Un album, plutôt "à venir" que lancé et dispo, "Taurorque" ; sur lequel aucun détail ne sera donné, malgré qu'étant en principe l'objet de la soirée. Laquelle se poursuivra, après reconfiguration-éclair des lieux, en séance de dédicace... du carton d'invitation, et un mot gentil à chacun.

Selon la formule : à suivre, donc...